Nous accumulons de nombreuses expériences au cours de notre vie. Certaines sont positives, d’autres négatives.

 

Notre cerveau s’ adapte à ces expériences et crée en permanence de nouvelles associations, de nouvelles réactions, de nouveaux comportements…

 

… Et un jour, il arrive que certaines de ces “créations” ne soient plus adaptées. Elles nous encombrent.

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Gestion des émotions

Cela concerne tout ce qui se passe en vous, ce que la plupart des personnes considèrent comme faisant partie d’eux depuis toujours. 

Or, ça n’est pas le cas: les bébés et les jeunes enfants n’ont pas ces problématiques. Ce sont des fonctionnements appris au cours de notre vie et qui peuvent se désapprendre grâce à l’hypnose.

Il est désagréable et frustrant à vivre, et pourtant l' échec est un mécanisme bénéfique. C'est en échouant qu'on apprend et que l'on progresse. C'est donc, en quelque sorte, la "rançon du succès"...


Seulement parfois, on ne perçoit pas ces bénéfices, et la seule chose que l'on vit est le sentiment très douloureux d'avoir  échoué. On se sent abattu, vaincu, incapable d'avoir su agir ou réagir correctement.


Les personnes en proie au sentiment d'échec ont souvent l'impression que les possibilités sont inexistantes, il y a comme une voix intérieure qui leur rappelle constamment ce qu'elles on raté.

 

Elles ressentent généralement une profonde tristesse, et peuvent se sentir inférieures. Elles adoptent souvent des postures passives, perdent leur capacité d'initiative, de lutte et de résistance.

Cela entraine par la suite d'autres auto-jugements qui minent la confiance en soi, et renforcent le sentiment d'échec.


Les émotions intenses liées au sentiment d'échec entretiennent ainsi un cercle vicieux qui peut pourrir la vie d'une personne.

Nous avons tous une manière de se voir et de porter des jugements sur nous-même. Le cerveau est ainsi fait, il crée sans arrêt de telles pensées!  Ces mécanismes naturels servent à nous évaluer et à progresser en fonction de critères qui nous sont propres. On peut ainsi "estimer" la progression qu'il y a à effectuer entre notre situation actuelle  (image de soi) et notre idéal.

Seulement, il arrive que notre juge interne soit un peu... trop présent: Il nous  rappelle sans cesse nos défauts, et tout ce qui ne va pas chez nous.

Nous en tirons alors des conclusions sur nous-même: "je suis nul", "je ne suis pas compétent", "je n'ai pas confiance en moi", "je suis trop grosse"...

Parfois même, on a ces jugements sur nous-même depuis tellement longtemps qu'on considère qu'ils font partie de notre identité, et chaque expérience négative  les valide encore un peu plus...


Notre estime de nous-même est ainsi fortement dégradée, et cela nous crée de fortes émotions: on se dégoûte, on ressent de la tristesse, de l'abattement, un sentiment d'infériorité...

Ces émotions rendent les jugements encore plus palpables, plus réels, ce qui entretient le cercle vicieux, et nous fait parfois adopter des comportement inadaptés.

La timidité et le trac sont des peurs intimements liées à la peur du regard de l'autre, qui est elle-même liée à la peur d'être jugé négativement. Elles se créent lorsqu'on anticipe une rencontre avec une ou plusieurs personnes, qui arrivera dans un futur, plus ou moins proche. Elle peut également arriver sur le moment, bien sûr!

La peur est un mécanisme archaïque de notre cerveau, qui crée des réflexes de survie face à une menace. Et tout ce qui est imprévisible est par nature menaçant pour notre cerveau.
Face à l'idée de devoir parler à des inconnus ou devant un public, de nombreux facteurs sont imprévisibles, et nous anticipons le pire: Que va-t-il se passer? Que vont penser les autres de moi? Et tout un tas d'autres questions sans réponse...
Le cerveau perçoit une menace et active une réaction de peur dans tout le corps: Le coeur s'emballe, des rougissements apparaissent, des sueurs également, les pensées rationnelles se bloquent...
Notre corps réagit au présent, que la situation soit vécue ou anticipée, car notre cerveau ne fait pas la différence.

Et les réactions qu'il crée sont intenses, car il y a une vraie menace !
Elles sont de 3 types:

  • La fuite: Pour éviter de subir le regard des autres et leur jugement, on se cache, on évite l'événement ou les personnes, on trouve des excuses pour partir, on repousse... Parfois, notre corps réagit physiquement et crée des douleurs qui nous serviront à fuir.
  • L'immobilité: Le corps se fige littéralement, les pensées sont focalisées, on n'ose plus bouger, on n'ose  plus parler, toute expression semble retenue, bloquée...
  • L'attaque: L'inverse de l'immobilité se produit, on "compense" la peur en prenant les devants de manière exagérée: on déblatère un flot de paroles continues, trop rapidement, on ne laisse pas de place au silence, on ne laisse pas le temps à nos pensées de se former.

Après l'événement, on est déçu de ses réactions, on se sent transparent parce-qu'on n'a pas osé s'exprimer, maladroit, ce qui amplifie le problème la fois suivante...

Ces peurs sont un vrai handicap, voire même une souffrance pour beaucoup de personnes, dans le milieu professionnel notamment.

Pour la petite anecdote, la peur de parler en public est la première peur citée au monde, AVANT la peur de la mort... c'est dire!

L'amour et l'attachement aux autres est un des moteurs de l'être humain. Nous avons tous besoin d'être aimé, d'être intégré et accepté par les autres.

 

Seulement, il arrive  qu' un décalage se présente entre ce besoin et ce que l'on reçoit réellement. Les autres ne nous accordent pas suffisamment d'attention, nous rejettent ou nous excluent. On a l'impression d'être seul. Cela crée un vide, un manque à l'intérieur. 

 

Les personnes qui souffrent de ce manque se réfugient souvent vers les autres, elles cherchent à combler le vide en construisant d'autres relations, d'autres dépendances. Et quand ces autres relations s'arrêtent ou s'estompent, la sentation revient vite.

Cette sensation de manque affectif est rarement identifiée comme telle par la personne. Elle sera souvent interprêtée en fonction du contexte: une personne pourra alors se sentir rejetée, abandonnée, trahie ou humiliée. Avec les émotions de peur, de tristesse ou de colère qui vont avec...

La confiance et l'estime de soi sont très affectées: la personne peut penser qu'elle ne mérite pas d'être aimée, ou qu'elle est coupable de ce qu'il lui arrive, qu'elle le mérite. Dans d'autres cas, la personne peut se dire qu'elle est victime des actions des autres, qu'elle ne mérite pas ca, et sentir un profond désemparement.

 

Face à ces émotions et sensations, nous adoptons souvent des comportements parasites:

Dans certains cas, une honte et  une incapacité de s'affirmer se développent, de peur d'être rejeté(e).

Dans d'autres cas, la colère et le refus de montrer ses fragilités s'expriment, par peur que l'autre en profite.

Ou encore, une culpabilité et une incapacité à poser ses limites se développent, de peur de peiner les autres...

 

Ces comportements renforcent alors le problème, ce qui entretient le cercle vicieux...

La colère est une émotion créée par notre cerveau dans un but précis: nous pousser à l'action. Elle est créée en réponse à un stimulus ou des pensées ou une frustration, et elle monte très rapidement.

Les personnes qui ont du mal à maîtriser leurs accès de colère ressentent souvent une montée rapide, brutale, incontrôlable et très intense. Un état affectif violent et passager se crée, de vives réactions physiques et verbales apparaissent, et les émotions sont exprimées de manière disproportionnées.

C'est tout le corps qui réagit énergiquement: Les muscles du visage et du corps se tendent, le sang circule plus vite, on peut ressentir des sensations de chaleur, de moiteur. Les gestes deviennent brusques, secs, le volume de la voix peut augmenter, on crie parfois... Les pensées habituelles s'effacent, on est "dans l'action", pleinement focalisé sur le moment présent. Parfois la colère est contenue et on ressent alors un effet "cocotte minute", comme si on bouillonnait de l'intérieur.

Il peut alors s'en suivre de nombreuses conséquences néfastes, voire dramatiques: Si on s'en prend physiquement à des objets ou à des personnes, les conséquences juridiques peuvent détruire notre vie.

Socialement, les gens peuvent finir par nous éviter pour ne pas subir les foudres de ces réactions disproportionnées. Parfois, nous nous isolons par nous-même pour éviter la honte d'une telle réaction...

L'estime de soi est fortement dégradée: on se sent incapable de se maîtriser, on subit cette émotion sans pouvoir rien y faire, alors qu'on devrait. Bien souvent, ces sentiments d'échec amènent d'autres émotions et entretiennent notamment la colère...

La peur est un mécanisme archaïque de notre cerveau, qui crée des réflexes de survie face à une menace. Il est normal et raisonnable d'avoir peur dans certaines situations, face à un danger imminent par exemple. C'est alors une réaction saine et bénéfique.

Cependant, il arrive que la peur s'exprime de manière anormale, que la 'menace" soit sans commune mesure avec l'intensité de l'émotion...
Chez certaines personnes, la peur peut  devenir trop forte par rapport à la réalité objective. Dans ces cas là, nous savons pourtant bien que le danger est faible voire inexistant, et pourtant la peur nous envahit, nous submerge. Le corps tout entier est mobilisé pour la réaction de survie, et nous adoptons des comportements démesurés, voire dangereux pour nous-même ou notre entourage: ce sont les phobies.
Dans d'autres cas, la peur est liée à quelque chose d'irrationnel ou de fictif, dont l'arrivée est impossible, et pourtant la peur est bien là: ce sont les peurs irrationnelles.

Ces peurs peuvent avoir de multiples impacts sur notre vie, et devenir de vrais handicaps: certaines choses qui semblent naturelles ou faciles pour d'autres personnes deviennent inaccessibles pour nous, il est difficile voire impossible d'affronter certaines situations, ce qui peut nous bloquer professionnellement ou dans notre vie privée.

Les personnes souffrant de phobies ou de peurs irraisonnées se sentent souvent démunies face à ces émotions. Elles peuvent ressentir un sentiment d'échec en voyant que leur volonté ne suffit pas à régler le problème. Ce sentiment est renforcé à chaque fois qu'un proche donne un bon conseil: "il suffit que...", "tu vois bien qu'il n'y a aucun danger....", etc...
D'autres personnes encore peuvent se sentir "anormales", et avoir une estime d'elles-même fortement dégradée, ce qui amène souvent des comportements d'évitement qui entretiennent le problème.

Le stress et l'anxiété sont des mécanismes très proches. Ce sont des réactions psychologiques face à des causes récurrentes, qui peuvent être externes ou internes, identifiées ou non.

Le corps réagit à ce qu'il ressent comme des agressions ou des pressions.: Le rythme du coeur s'accélère, les respirations se font plus courtes et accélérées, une boule se forme à la gorge ou à l'estomac, des peurs peuvent apparaître. Le corps est parcouru par une tension, qui apparait parfois sans raison directe.

 

Les personnes stressées en subissent souvent les conséquences au quotidien: elles sont facilement irritables, il est difficile de se concentrer, une petite difficulté peut générer des angoisses ou de vives réactions. Comme si le corps tout entier était mobilisé en permanence pour une tâche "cruciale".

Les personnes atteintes d'anxiété chronique appréhendent tout ce qui pourrait se produire. Les inquiétudes ne se limitent pas à un secteur d'activité, et parasitent le quotidien. 

 

Dans les deux cas, les personnes se sentent souvent submergées. Les tâches à accomplir pour surmonter le problème paraissent trop nombreuses ou complexes. Il apparait généralement un sentiment de ne pas avoir les ressources suffisantes pour se sortir de cette situation, ou de ne pas savoir par quel bout dénouer le problème.

 

Un sentiment d'échec face à l'impossibilité de changer peut alors se développer, et l'estime de soi est fortement dégradée.

Souvent défini comme "le mal du siècle",  le burn-out touche de plus en plus de personnes dans le monde.

A l'inverse de la dépression, le burn-out n'est pas généralisé à toutes les sphères de la vie d'une personne, mais se développe dans un contexte particulier. Le burn-out le plus connu est celui du travailleur, mais d'autres types existent, comme le burn-out parental. 

 

Les causes peuvent être de différentes nature, mais sont principalement liées à un déséquilibre entre nos attentes, la représentation que l'on a de notre rôle ou de notre métier, et la réalité: Nous subissons des demandes et des pressions qui sont en contradiction avec l'idéal que nous avions. Notre cerveau dépense beaucoup d'énergie pour tenter de se sortir de ce "conflit" pendant que les contraintes s'accumulent encore plus... Et il arrive un moment où on sature.

 

Les personnes en état de burn-out subissent un épuisement généralisé:

Le corps est fatigué, et les temps de repos ne suffisent plus à "recharger les batteries".

Une fatigue émotionnelle se développe, un fort sentiment de "ne plus en pouvoir", d'être épuisé, même par la moindre petite tâche. Ce qui devrait être un plaisir devient un effort.

Une fatigue mentale se développe également. Il devient difficile de se concentrer et la moindre planification devient un calvaire. Le contact avec d'autres personnes devient également épuisant.

 

Face à ces agressions multiples, notre cerveau adopte des fonctionnements de "survie": Nos comportements changent pour se débarrasser au plus vite de la moindre petite contrainte. Au travail, cela peut se manifester par un changement vers une attitude négative, cynique, une tendance à "déshumaniser" les collègues/clients/patients pour se protéger de notre déception émotionnelle, et un désengagement dans le travail, comme s'il avait perdu son sens.

Dans la sphère privée, ce désengagement apparaît dans la relation avec les proches (par exemple les enfants), une distanciation affective s'installe: on fait moins attention à ce qu'ils racontent, on ne prend pas en compte leurs envies ou leurs besoins. On fait ce que l'on doit faire, la routine, mais pas plus. Le plaisir de s'occuper des proches a disparu, et on n'en perçoit que les contraintes.

 

Les personnes en burn-out prennent souvent conscience qu'ils ne sont plus la personne qu'ils étaient, et encore moins ce qu'ils voudraient être. Elles ressentent un décalage, un contraste fort entre ce qu'ils étaient et ce qu'ils sont aujourd'hui. Il y a souvent un sentiment de honte, de ne pas être à la hauteur, qui s'installe. L'estime de soi est fortement dégradée, on se dévalorise ,et cela s'ajoute à la montagne de choses qui doit être gérées.

Comportements & Habitudes

L’Hypnose permet de travailler sur les habitudes et les déclencheurs de ces comportements automatiques contre lesquels vous avez peut-être déjà tenté de lutter consciemment ou avec d’autres techniques sans succès, afin de vous aider à vous en libérer définitivement et durablement.

Une addiction, qui peut être très bien acceptée par certaines personnes, peut devenir un vrai cauchemar chez d'autres.

La plupart des personnes souhaitant se débarrasser d'une addiction ont entendu ce bon conseil de la part de leur entourage: "c'est facile, tu n'as qu'à arrêter". C'est d'une logique implacable, et pourtant..., en pratique c'est souvent bien plus difficile qu'en théorie! 

 

Dans la plupart des cas, la personne connait parfaitement les méfaits de son addiction: Ses impacts sur sa santé physique ou mentale, ses impacts sur sa vie sociale ou professionnelle. Elle sait pourquoi elle veut arrêter, et elle a une vraie volonté de le faire. Pourtant, il y a comme une autre partie, plus automatique, qui "prend le dessus" et réactive le réflexe de l'addiction. Beaucoup de personnes "se voient faire" ces actions qui défient le bon sens et la volonté. Chez d'autres, la prise de conscience apparait une fois le fait accompli...

 

Ce conflit interne engendre souvent une baisse de l'estime de soi: la personne se dénigre, se dit qu'elle n'a pas la volonté nécessaire. Un sentiment d'échec et un découragement peuvent parfois apparaître. D'autres fois, c'est un sentiment d'être comme démuni, de ne pas avoir les ressources nécessaires.

Ces sentiments se renforcent d'autant plus que les exemples de gens qui ont arrêté par leur seule volonté foisonnent.

 

Alors, à un moment la volonté lache, on ne lutte plus contre nos automatismes, l'addiction reprend de plus belle, et le cycle recommence...

Souvent présentées à tort comme de la simple gourmandise, les compulsions alimentaires désignent l'obsession de manger. Les causes sont souvent d'ordre émotionnel, et l'action de manger sert à comber un vide symbolique (mais il est rarement identifié comme tel par la personne). Les conséquences sont généralement une prise de poids, avec tous les problèmes de santé qui peuvent en découler (diabète, problèmes cardiaques, etc... ).

 

Une personne ayant une compulsion alimentaire va ingurgiter régulièrement des morceaux de nourriture en rentrant du travail, devant la télé, dès qu'une émotion positive ou négative fait surface... Elle peut ressentir une petite culpabilité sur le coup, mais mange tout de même.

Dans d'autres cas, le comportement de manger est tellement automatique que la personne ne s'en aperçoit qu'après coup.

 

La personne atteinte de compulsion alimentaire a souvent la sensation d'être deux personnages: l'un obèse, et l'autre mince, à l'intérieur, perçu comme le véritable. Ce personnage mince est perçu comme capable et doué, mais en attente de se manifester. Et la personne va alors se dire "je n'ai rien à voir avec cette personne dans le miroir". 

 

Face à sa prise de poids, le mangeur compulsif va développer une image de lui-même très négative: bien souvent, le mangeur compulsif ne s'aime pas... Il se trouve trop gros, indésirable, il estime avoir peu de valeur. Ceci est souvent renforcé par les injonctions de la société et des médias qui serinent "soyez mince!".

Et chaque déception d'avoir encore mangé malgré la volonté d'arrêter renforce un peu plus le sentiment d' échec, d'incompétence, le sentiment d'être seul...

Les comportements compulsifs sont des comportements et les troubles obsessionnels compulsifs (TOCs) sont des comportements très difficiles à contrôler. Ils sont souvent automatiques et hors de portée de la conscience. Ils peuvent avoir de multiples causes, la plupart du temps émotionnelles (colère, anxiété, ennui), et les conséquences sont également très variées. Elles peuvent devenir de vrais handicaps, avoir un impact plus ou moins fort sur notre vie sociale, et parfois nous affecter physiquement.

 

Une personne ayant un comportement compulsif ressent souvent une grande difficulté à s'en débarrasser. En effet, le comportement étant automatique, de l'ordre du réflexe, la personne se "voit faire" l'action compulsive, ou ne s'en aperçoit qu'après-coup. Régler le problème par la volonté requiert alors une attention de tous les instants, une vigilance qui est difficile de maintenir, voire impossible.

 

La personne peut alors ressentir un sentiment d'échec face à l'impossibilité de régler son problème par elle-même, ce qui la décourage et mine sa volonté d'avancer .

Le sommeil est le mécanisme de notre corps auquel l'on pense naturellement lorsque l'on parle d' "inconscient". En effet, pendant que l'on dort, on abandonne notre état d'éveil habituel, au profit d'un état totalement automatique, en dehors du champ de la conscience.

Le sommeil et les rêves ont d'innombrables vertus physiques et mentales bien connues de tous, et ardemment documentées.

A l'inverse, le manque de sommeil a de nombreux impacts sur notre santé: la fatigue physique, le manque d'énergie, bien sûr. Mais aussi l'irritabilité, les difficultés de concentration.

 

Les personnes atteintes de troubles du sommeil connaissent bien ces problèmes, qu'elles subissent généralement au quotidien: il leur semble impossible d'avoir un sommeil "normal", alors même qu'elles sont  généralement très fatiguées. Le corps devrait s'endormir facilement, ou rester endormi, et pourtant... On ne réussit pas à s'endormir, on reste éveillé et cela nous agace. On regarde souvent l'heure qu'il est. On revient rapidement à la pensée "il faut que je dorme", qui bien sûr ne marche pas et nous énerve d'autant plus... Il y a des baillements, mais le corps refuse de faire ce dont il a besoin. 

Dans d'autres cas, on dort un peu, et on se réveille au beau milieu de la nuit sans sensation de fatigue, et le problème est le même. C'est l'insomnie.

Certaines fois encore, la conscience est bien endormie, mais c'est comme si le corps continuait d'être actif pendant le sommeil.

Une nuit sans repos.

 

Vient alors le matin, et le début d'une nouvelle journée, imprégnée de cette fatigue permanente qu'il semble impossible de régler par notre seule volonté...

Lorsque tout va bien, on remet rarement en question notre libido et les moteurs du désir sexuel. Lorsque l'on désire quelqu'un, on sent l'excitation monter, les hormones commencent à circuler dans notre corps, et les réactions physiques se déclenchent naturellement, sans que l'on ait besoin d'y réfléchir. Les choses se font automatiquement, en anticipation de l'acte sexuel, et pendant l'acte jusqu'à l'orgasme.

 

Cependant, chez certaines personnes, il y a comme quelque chose de déréglé dans ce mécanisme, ce qu'on appelle les troubles sexuels. Ils peuvent être de différents ordres: la libido  est faible ou absente, alors qu'elle devrait logiquement être bien présente. Dans d'autres cas, c'est comme si le corps refusait de l'exprimer, et cela peut donner de l'impuissance ou un manque total de désir, malgré la volonté d'en avoir. Dans les cas d'éjaculation précoce, c'est le contraire, le corps réagit un peu trop vite par rapport à ce qu'il devrait.

 

Les personnes atteintes de troubles sexuels sont souvent très affectés par cette différence entre leur volonté et les automatismes de leur corps. Lorsque notre corps ne réagit pas comme il devrait, on se pose naturellement la question "pourquoi?", et on finit souvent par remettre en question notre fertilité, nos performances, nos capacités. Notre estime de nous-même baisse rapidement. 

Chez les femmes, on retrouve souvent la sensation de "ne plus être Femme", d'être coupée de ses émotions et de sa sensualité.

Chez les hommes, la sensation de perdre en virilité, d'être faible et de ne pas réussir à être à la hauteur est souvent évoquée.

 

On voudrait pourtant se sortir de cette situation, faire du mieux que l'on peut, mais quand l'acte commence (ou parfois même la simple dée de l'acte), on se met une forte pression pour que ca fonctionne correctement. Et ces pensées, bien sûr, deviennent omniprésentes, empêchent de profiter du moment présent, et font ressurgir le problème.

 

Le cercle vicieux se remet alors en place et la volonté ne peut rien faire pour régler la situation, voire l'empire...

Avancer dans la vie, avancer sur un projet, prendre une décision importante....

Autant d'objectifs que l'on sait devoir accomplir, et pourtant on les repousse à plus tard...

 

La procrastination est l'acte de remettre à plus tard quelque chose que l'on pourrait faire tout de suite. Elle concerne des tâches perçues, consciemment ou non, comme risquées ou pénibles.

Face à une tâche à accomplir, à un acte important, les personnes qui procrastinent vont avoir un mécanisme d'évitement qui consiste généralement à faire tout autre chose à la place. Quelque chose qui est moins important, moins risqué. On se trouve généralement une "bonne excuse" pour avoir effectué cette chose secondaire.

 

Cet évitement peut être vécu de différentes manières. On en est parfois totalement conscient sur le moment, on sait quel acte important on doit accomplir, parfois même on l'a déjà commencé. Puis, une partie plus automatique de nous-même commence à s'exprimer de manière irrésistible, et on commence alors à faire autre chose en stoppant la tâche initiale.

D'autres fois, on prend conscience d'avoir perdu du temps à faire autre chose uniquement après-coup.

 

Les personnes qui procrastinent font le bilan d'une période donnée, puis font le constat du décalage entre leur objectif initial, leur idéal, et le fait qu'il n'aient pas réussi à l'atteindre. Elles développent alors généralement un sentiment d'échec, de ne pas être à la hauteur, une baisse de l'estime de soi. 

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Deuils et étapes de vie

Nous traversons tous des étapes dans la vie, nous perdons tous à un moment donné ou un autre des personnes qui nous sont chères, et je vous accompagne en hypnose à mieux gérer l’absence et trouver comment vivre la suite.

Les changements d'étape de vie sont des périodes qui peuvent bouleverser la vie d'un être humain:

L'environnement change soudainement, les repères sont complètement différents, et cela a un impact très direct sur nos comportements, nos pensées et nos émotions.

De nombreux paradoxes peuvent se créer dans notre esprit: on peut percevoir les côtés positifs de ce changement, et  se sentir mal en même temps.

D'autres fois, on ne trouve rien de positif à la nouvelle situation. 

 

Ce mal être peut prendre plusieurs formes, qui peuvent se combiner:

  • Parfois, on se raccroche à notre vie passée. On se définit toujours par rapport à elle, on compare sans cesse les situations présentes avec celles du passé, et cela ne fait que renforcer le sentiment de perte. On ressent un vide, un manque d'intérêt. Cela nous empêche de profiter du présent et de se projeter dans l'avenir. On devient triste, nostalgique, abattu ou en colère face à ces changements qui nous rappellent sans cesse ce qu'on a perdu, et on remplit souvent notre temps libre avec tout et n'importe quoi, pour ne pas sentir le désoeuvrement...
  • On peut aussi avoir l'impression de ne pas se sentir à sa place, de ne plus avoir de repère., d'être perdu, Il devient difficile de savoir quelle personne on est dans ce nouveau contexte. On se sent seul, on se juge négativement de ne pas réussir à s'adapter, on se remet en question, on perd la confiance en soi, et on passe souvent par beaucoup d'émotions négatives.... Cela peut  entrainer des angoisses vis-à-vis de l'avenir, sur nos capacités, générer une peur d'échouer...
  • D'autres fois encore, c''est vraiment cet avenir incertain qui prend toute la place,  et on se pose beaucoup de questions anxiogènes: Que vais-je devenir dans ce nouveau contexte? Comment vais-je faire? Vais-je y arriver? Avant, j'aurais su comment faire, mais maintenant? On anticipe les pires choses, on appréhende de se retrouver seul face aux défis de cette nouvelle vie. On "vit" dans ce futur négatif, et on en oublie nos envies, nos aspirations personnelles, nos projets. Cela nous pourrit la vie et nous empêche de profiter du présent  pour aborder l'avenir sereinement.

Parfois, un lien particulier se crée avec une personne: une relation spéciale se crée entre vous, vous aimez être en sa présence ou penser à elle, vous vivez des moments  importants, ensemble. Il y a comme une connexion forte qui vous lie à cette personne.

 

Et un jour, tout s' arrête: la personne part, et c'est tout un monde qui s'écroule.

Vous savez  que cette personne ne reviendra pas, et pourtant tout vous ramène à elle: un lieu, un objet, une personne, et les  souvenirs remontent...

Puis, la dure réalité ne tarde pas à refaire surface, et les émotions s'enchainent: la tristesse de la perte, la colère de ne pas avoir pu changer les choses, le sentiment d' impuissance, l'anxiété... Parfois les émotions sont si fortes qu'elles en sont insupportables.

 

Certaines personnes parlent d'avoir perdu une part d'elle-même... Et ce ressenti se traduit souvent dans la vie de tous les jours: on peut perdre le goût de vivre, l'appetit, le sommeil, la concentration. On peut perdre l'envie ou l'intérêt pour les choses que l'on aime, ou encore perdre ses capacités à intéragir socialement, s'isoler...

On aimerait passer à autre chose, on en ressent le besoin et pourtant... c'est comme si quelque chose nous retenait et nous empêchait d'avancer, comme si quelque chose n'acceptait pas cette perte. 

La grossesse est un événement marquant et capital dans la vie de chaque femme. C'est souvent une période vécue avec de nombreuses questionnements sur l'avenir. La femme devient mère, elle développe la vie en elle, elle développe un lien privilégié avec ce petit être en devenir.

 

Et puis un jour,  les événements de la vie font que la grossesse s'arrête. Un monde s'écroule, et les idéaux disparaissent brutalement.

 

Les femmes dont la grossesse est interrompue volontairement ou involontairement vivent un réel traumatisme et une souffrance qui, souvent, ne passe pas, même longtemps après.

Elles peuvent développer un fort sentiment de culpabilité, une sensation de honte, un sentiment d'échec et une baisse de l'estime de soi.

Les émotions restent vives et remontent régulièrement face à ce souvenir qui reste profondément ancré au présent. S'investir socialement demande un plus grand effort, le sommeil peut également être perturbé et des symptômes d'anxiété généralisée se développer dans certains cas.

 

La vie est restée bloquée sur cet événement qui semble impossible à dépasser. Il empêche de profiter du moment présent et donne une teinte négative au futur.